le Samedi 04 septembre 2010.

La visite récente d'un ami de Paris m'a ramené à une réflexion que je m’étais faite lors de mon dernier séjour en France :

La multiplication des salons de massage de toutes sortes, avec tout et n'importe quoi, un vrai business en Thaïlande !

A notre retour, à Bangkok, j'avais aussi remarqué qu'au sein du quartier de Huay Kwang, la prolifération était de mise !

Oh ! Bien-sur, les grands salons de "massage et entertaiment" étaient toujours présent le long de Ratchadapisek road, endroit d'Asie où la concentration de masseuses au mètre carré doit être la plus importante, les Nataree, Emmanuelle et Poséidon étant des enseignes sans équivoque sur la nature des massages pratiqués dans ces établissements !

Bangkok était à sa juste place et sa "bonne" réputation au sein des âmes bien pensantes.

Mais autour de l’hôtel, de nombreux petits salons de massages ont vu le jour plus discret, voire même pour y faire de vrais massages plus ou moins de qualité.

De toute manière partout en Thaïlande vous trouverez des salons de massage, vraiment partout, c'est une culture voire d'ailleurs une culculture, même l’arrière des stations services ont leurs salons de massage, à coté des "rest room" pour routiers et à l’appréciation de la masseuse et de la clientèle, on y pratique le massage ou le massage plus ! Le supplément étant de rigueur...À bon entendeur !

On est loin du massage de cette vieille femme du village qui est prisé de tous, son carnet de visite est bien rempli, elle répare, apaise les douleurs de tous... Il est vrai que pour ma part, je ne suis pas massage même plus du tout massage depuis un massage fait par des artiste du temple de Janardhanapuram, à Varkala dans le sud de l'Inde, massage à quatre mains, Ayurvedic sensé me soulager d'un excursion « trek » dans la jungle du Kérala, l'effet fut inverse, je mis une semaine de plus à me remettre de ce trek-pèlerinage..

Pourtant ils étaient soit-disant les meilleurs, enfin il y a peut-être des corps à massage et d'autres qui ne le sont pas ?

Depuis je me contentais des massages faciales et de tête, des barbiers en Inde.

Avant que je me coupe ma queue de cheval, je me rasais chez les frères Mathuran de Varkala, enseigne réputée, j'avais le droit à mon massage de tête et depuis mon installation en Thaïlande chez mon coiffeur de Sélaphum...

Mister Hann...

Il est un peu bargeot mais lorsque l'on trouve son coiffeur, on l'adopte et on le garde... D’ailleurs, son salon de coiffure est définitivement un coiffeur pour homme.

Petit garçon en France en attendant son tour de coupe, on scrutait "le magasine de l'homme moderne" discrètement bien-sur, en Inde, à part les dieux affichés sur les murs, il y avait toujours le calendrier des plus explicites et ici, eh bien entre les posters de footballeurs et de vedettes du Muay Thai, les éternelles filles à poil ornent les mur du salon !

Les conversations sont toujours les mêmes,  on parle "des gonzesses, donzelles, gazelles, hirondelles ", une ritournelle !

Mais revenons en au massage, après la coupe bimensuelle, on a le droit au curetage d'oreilles, déploilage de celles-ci et des narines, après on rase gratis (les thaïs en majorité imberbes ne se rasent leurs quelques poils qu'à chaque coupe de cheveux) et on termine par un massage facia ,et de la boite crânienne...

Alors le massage Thaï traditionnel ou jouissant de mauvaise réputation, est dans la culture, d'ailleurs, n'est-ce pas à la mode dans nos contrées européennes ? Combien de chalands viennent faire "leur diplome" au Wat Po à Khrung Thep ?

Alors si vous avez peur du massage traditionnel, Rendez-vous chez Mister Han, mon coiffeur, masseur, cureteur en tous genres, passez une heure à regarder, écouter et vous fendre la poire, la banane étant de rigueur, on est en ISAN tout de même et ici rien n'est sérieux, la vie est trop courte pour la prendre du mauvais coté.

Paille Kheundheu...

Et de tradition on finira par un Molam,

comme il y en a dans les salons de coiffure,

des contrées du coté du Mékong...