Une fois n'est pas coutume, nous débuterons cette nouvelle gazette de Ban Pangkhan, non pas des rives de la Mea Nam Chi mais plutôt du coté des chemins de halages longeant le fleuve La Loire. En effet, depuis une bonne semaine, vacances scolaires Thaïlandaises oblige, la famille du "Farang-Isan" fait son pèlerinage annuel entre Nantes, la Bretagne et Noirmoutier. Nous avons quitté "notre Isan" écrasé par des chaleurs implacables pour nous retrouver au milieu d'un temps tout à fait d'actualité dans ces périodes Pascales, c'est-à-dire, de la pluie, du vent et des moments d'accalmies où c'est alors une bise venue du nord qui ferait qu'un Isan ne pointerait même pas le bout de son nez en dehors de zones protégées, salons où des cheminées laissent leur chaleur nous envahir où le partage des charmes de la gastronomie nationale avec les amis et la famille nous font oublier bourrasques et averses récurrentes.

 

Vues Nantaises.

 

Un tour de piste avec Tangmoo ?

 

 

Notre séjour Nantais va d'ailleurs arriver à sa fin avant un retour rapide vers l'ancienne Venise de l'ouest pour une escale qui nous permettra de rejoindre Paname et ses bords de Seine pour ensuite retourner "à nos affaires" en Thaïlande. Nous allons donc passer une petite dizaine de jours face à l'océan Atlantique sur l'île de Noirmoutier. L'air iodé, le son des vagues se brisant sur les plages du sud de l'île presque sauvage à cette époque et les amis de longue date nous attendant au tournant font que ce séjour, à chaque voyage, nous enchante.

Je fais d'ailleurs un petit rappel de circonstance à ce propos :

Le dimanche 17 avril dans la matinée, je serai à La librairie Hellio, L'encre bleue chez Marie, au bout de la rue piétonne de Noirmoutier en L'île (coté Hôtel de ville) pour une séance de dédicace de "Un os dans le riz" mais aussi tout simplement pour une rencontre avec ceux qui m'ont lu, ceux qui se rappellent du chauffeur du Noirmout'train des années 90 et bien-sur, faut pas se voiler la face, pour ceux qui n'auraient pas encore "Leur Os", le bon moment de se l'approprier et d'en parler ! Venez nombreux pour ce moment de partage !

 

                                                               À l'époque du Noirmout'train               La librairie L'encre bleue

... Et parce qu'il n'a pas de mal à se faire du bien, dernièrement paru (le 6/04) sur amazon : 

 

Prévu de publication le 7 avril, cette gazette de Ban Pangkhan, les frasques des connexions internet me permettent d'ajouter quelques réflexions et articles, entre autres liés à  cette matinée de dédicaces qui fut un succès !

Paru via facebook le 20 avril :

Petit retour en photos sur la séance de dédicaces du dimanche 17 avril à L'Encre Bleue à Noirmoutier.
Ce fut une belle occasion de retrouver de "vieux ami(e)s" mais aussi de faire de nouvelles rencontres.
Un bon moment tout simplement...
Merci à Odile de Ouest France, Mathieu de Déclic et à la correspondante de Vendée Matin pour leurs articles à propos de cette dédicace-rencontre autour de "Un os dans le riz".

Vues Noirmoutrines.

 

Vous allez peut-être vous demander :" mais pourquoi tant de photos et si nombreuses sans intérêt pour le texte ou pour l'article ?" Bonne question !

Je voulais juste vous annoncer que le "farang-Isan" s'était doté d'un nouvel appareil photo. Un "machin" digne d'un pro en herbe ! Zoom surpuissant, photos en rafale, mise au point des plus faciles, enfin pour faire bref, un "Pentax SG- 1". Rizières et gents d'Isan n'ont qu'à bien se tenir, je passe de la 2CV à la Ferrari, du moins en ce qui me concerne ! Oui, je sais certains vont se marrer "gras", une photo floue reste floue quelque soit l'appareil  cependant cela peut aider, n'est-ce pas ? Et pour mon cas, je n'ai qu'un espoir qu'il ne soit pas désespéré !

Petite annonce commerciale personnelle.

Je profite donc de cette série de photos et abuser de mon blog pour annoncer la vente de ce petit havre de paix dont nous avons pu profiter Tangmoo, Oy et moi-même lors de nos séjours dans l'Hexagone. Il est situé à Bârbatre, plage du midi sur l'île de Noimoutier, orienté plein sud, vue sur mer et accès direct à la plage. J'y ai vraiment passé du bon temps au cours de plusieurs vies post et pré Issanaise mais certaines choses dans la vie prennent fin et pour ce petit appartement-maison (celui qui sur la photo a les volets ouverts, le numéro 10), c'est le moment. Il est muni de deux chambres (dont une située dans les combles dotés d'un grand Velux coté terre) , salon, cuisine équipée, SDB et WC ainsi qu'un grand garage en sous-sol. Il est mis en vente par l'intermédiaire de l'agence des Manoirs gérée par mon ami Gaby Soulard, située dans la rue piétonne de Noirmoutier-en-l'île et possédant aussi une succursale dans le centre de la petite commune de Bârbatre. Téléphone : 02 51 39 59 75

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Reprenons le cours de la gazette...

On dirait bien que ce changement de climat, des rizières surchauffées à la brise marine venue du large de l'Atlantique nord, n'a pas vraiment été apprécié par mon ordinateur. Il "déconne à plein tube", se déleste de dossiers où je prépare entre autre mes gazettes de Ban Pangkhan, liens vers des articles de journaux, chronologie du récit entre autre. Tout cela est passé du coté de la face obscure du web ! Seraient-ce les "phis" du pays ou quelques trojans en liberté à l'origine de ce nettoyage inopiné de mon ordinateur, cela reste un mystère. Cependant Prik est sur le coup, tout va donc s'arranger ! Tout ça pour dire que le déroulé de ces deux derniers mois au village et alentours va se faire par thème par l'intermédiaire de capture de photos d'articles sans les liens permettant de les lire dans leur intégralité.

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À Ban Pangkhan... La vie de tous les jours.

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Au village, début février, nous connaissions enfin le frais. Je dis bien enfin, car nous n'avions pas eu d'hiver jusqu'à ces premiers jours de février. Cela dura tout le mois, subissant des températures rarement atteintes en Isan, jusqu’à seulement 12°C au petit matin avec des températures ressenties d'à peine 7 °C. Je ne vous fait même pas un dessin sur l'attitude de mes voisins, de ma famille et de mézigue... Bonnets, pull à chercher pendants de nombreuses minutes au fond des placards tellement il est de principe qu'il ne fasse jamais assez froid pour qu'un farang, même Isan ne soit réellement déranger par le froid. Cela dura quasiment tout le mois. Ce fut à ce moment là que Oy décida les premières transformations de notre maison. En effet, cette année sera le temps de la rénovation, de la grande rénovation ! On a donc commencé par l'extérieur en construisant une bordure externe le long du mur d'enceinte. Février étant le mois des "Valentin", Oy planta des rosiers à tire-larigot. Le frais, ils aiment mais aussi il leur faut de l'eau, beaucoup d'eau que la pluie n'était plus au rendez-vous depuis novembre de l'année précédente. L'avenir me le confirmera, la disette en eau allait se faire de plus plus marquante. (à ce jour, seuls, quelques orages certes tonitruants ont bien voulu déverser de l'eau sur Ban Pangkhan)

   

Les bordures sont donc en place en ce début février et à notre retour de France, nous allons attaquer les grands travaux, nouvelle toiture, étanchéité, faux-plafond, électricité, ajout d'un "sala" d'accueil dans le premier jardin, aménagement de la cuisine externe et bien-sur la peinture extérieur (les murs extérieurs, ça fait sale, non ?), ponçage et traitement des bois de l'étage pour ensuite le vernissage et pour finir la peinture de toutes les pièces de la maisons. Cela donnera quelques articles en perspectives et des photos de la marche des travaux. Avec le nouvel appareil, cela devrait être tout bon !

L'état civil du village évoluait quelque peu, nous ne comptions que deux décès mais trois mariages se firent !

Tangmoo grandissant avait aussi le droit à faire sa première carte d'identité Thaïe :

Validité 8 ans ? Il est vrai qu'en Thaïlande la physionomie des enfants n'évolue pas lors de l'adolescence ?

Ce fut tout de même "sa fierté", tout heureux lors des examens de fin d'année de pouvoir présenter sa carte d'identité aux professeurs faisant passer les examens. Juste pour dire qu'il a fini premier de sa classe puis de fil en aiguille troisième du district, tous ces succès récompensés par chez par des enveloppes garnis de quelques Baths. Il passera donc en Po 4 (équivalent CE2-CM1). Rentrée des classes, le 16 mai !

De mon coté, je terminai avec lui son CE1 avec succès à en croire les bulletins d'évaluations de l'éducation nationale Française. Nous reviendrons en mai, de notre périple hexagonal chargés des livres d'écoles de CE2.

Quelques images de la remise des prix, le 11 mars à Ban Pochan !

Je vous propose une vidéo faite avec mon téléphone, donc je vous préviens, de qualité médiocre (on ne change une équipe qui gagne, ah ah !)... Vous entendrez juste que Jeffrey Beurtheret prononcé à base de la traduction officiel Thaïe peut surprendre. Mais le Pôpa est tout de même fier (très) de son fiston !

Entre temps vous aurez remarqué que nous sommes au mois de mars. Le froid intense de février est bien loin et sans crier gare, la chaleur s'est installé, d'un coup violemment dès le début du mois de mars. À ce jour, fin avril, ce n'est toujours pas passé, les 40°C nous ont abattus des jours durant. Même le local souffre, vivre dans une étuve en permanence n'est pas chose aisée, la nuit offrant seulement des baisses de températures d'à peine 10°C. Cela n'a empêché personne de contribué durant ce mois de mars aux nombreuses fêtes, mérites qui ont lieu traditionnellement lors de ce dernier mois lunaire de l'année avant le nouvel an, Songkran qui en Thaïlande est à date fixe le 15 avril. Le calendrier lui par contre annonçait la nouvelle année au 19 mars, une journée où de nombreux jeunes et moins jeunes d'ailleurs décidaient de devenir moine pour un temps déterminé. Un grand jour pour les familles de novices donnant lieu à de nombreuses festivités. Vous pouvez voir les détails d'une journée d'ordination au sein de cet article : "Et Chaï se fit moine !"

Voici d'ailleurs quelques photos et vidéos de ces festivités du mois de mars :

19 mars : Préparation du char où les novices s’assiéront & "groupies" en attente de procession !

Juste avant le 11 mars eut lieu le Boun Khao Ki  puis plus tard le Boun Pa Wet où l'on se doit pour les mérites d'offrir du riz au temple. le même dans la nuit, l'esprit des morts étaient eux aussi nourris et honorés (khao pan kon). Retour sur ces évènements en quelques images...

 

Lors du Boun Pa Wet de Selaphum, nous avons eu le droit à un grand concours de danse où Ban Pangkhan s'est particulièrement illustré :

Il faisait donc bien chaud durant ce mois de mars et avant de mettre les voiles en France nous allions voir la grande fille Tan à Ubon Ratchathani en pleine période d'examen pour son passage en troisième année universitaire afin de décrocher dans deux ans un master ingénierie de précision. À ce jour, les résultats ne sont pas encore tombés, une surprise (bonne je l'espère) lors de notre retour en Isan ? Ce fut aussi lors de ce week-end à Ubon le tour pour Tangmoo, après moult économies d'acquérir sa première tablette (eh ! on ne peut pas lutter...).

La chaleur et le manque d'eau se faisait sentir et dans certaines régions du pays, les réserves à sec, les agriculteurs doivent restreindre l'arrosage et les routes bordant ces réservoirs sont devenues plus qu'instables !

Le 1er mars Leab Khlong 13 Road in Pathum Thani's Thanyaburi district (Photos by Pongpat Wongyala)

À propos de la sécheresse :

Nous partions alors le 25 mars direction Bangkok dans un premier temps. La compagnie Nok air ayant du plomb dans l'aile (elle avait essuyé une grève des certains de ses pilotes quelques temps auparavant, si si, étonnant non ? qui ont été immédiatement licenciés d'où la difficulté pour celle-ci d'assumer toutes ses rotations vers la capitale) nous volions avec Air Asia...

Un stop à Bangkok, une rencontre avec la bande de Gope éditions (avec Simon Kolton, Mireille Disdero et Hervé Grillot) chez un Italien (très bon d'ailleurs, le Rossanos) puis nous profitions une fois de plus du Hollandais Volant pour rejoindre la Bretagne via Amsterdam...

Nous rations de peu lors de notre passage à Bangkok la joie de rencontrer des milliers de pandas...

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Et notre "Guénéral" alors ?

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Depuis la dernière Gazette, la vie politique est riche en Thaïlande bien que tout le monde qui n'est d'avis de "notre Guénéral" doit la fermer. J'ai retenu quelques articles, quelques frasques, des conséquences économiques désastreuses que l'on ne peut pas incriminer à seulement ce gouvernement non élu actuel mais...

Des problèmes de sociétés récurrents comme la grossesse des adolescentes perdurent malgré la sonette d'alarme tirée il y a déjà 5 ans en arrière, on passe à coté avec le "Guénéral",cela est loin d'être une priorité. il a même été suggéré de supprimer la carte de sécurité sociale universelle, revenir sur le salaire minimum et j'en passe...

Et pourtant le 7 aout, le peuple devra voter pour un référendum pour approuver ou non une nouvelle constitution qui est loin de faire l'unanimité et ne croyez pas que cela ne tienne qu'aux anciens leaders du Puay Thaï, le parti des "rouges", même ceux qui ont précipités le parti de Yingluck hors de la vie politique, pour ne pas les nommer "les jaunes" du partie démocrate ne semblent pas tout à fait d'accord avec la junte au pouvoir qu'ils ont pourtant soutenus pour ce qu'ils ont tous appelés la réconciliation nationale. L'abus de sentence sous le couvert du crime de lèse majesté est en toujours à pleine vapeur, et si l'on n'est vraiment pas d'accord, il faut s'attendre au pire... Au milieu de tout ça, le peuple, eh bien continue de trimer pour gagner de moins en moins, endetté de plus en plus et puis, sauront-ils encore comment fait on pour glisser un bulletin de vote dans une urne ?

Détails :

À lire dans ce très bon journal en ligne Asialyst

Pourquoi l'économie Thaïlandaise est en berne ?

Dans l'actualité économique, c'est aussi le groupe Casino qui s'est séparé du capital qu'il avait majoritairement au sein de la chaîne de la grande distribution BIG C. Les repreneurs ont assuré qu'ils continueraient à distribuer les produits import du groupe Casino (Ouf ! Ah ah !)

Et donc du croustillant ?

Il s'avèrera que cela aurait une simple incompréhension des autorités délivrant les visas de travail, enfin juste pour certains journalistes... À ce jour, Stephff est toujours là !

Un reportage de ARTE, édifiant :

La vidéo via LEPETITJOURNAL

Le 13 février...

Pour conclure sur notre cher "Guénéral" :

De futurs "camps" de redressement ?

Pas de bol !

L'article complet

L'article complet

Et j'en passe de tous ces articles à propos de la vie politique en Thaïlande, en tapant les mots clés sur les moteurs de recherche vous n'aurez que l'embarra du choix. En attendant notre retour en Isan au début du mois de mai, nous nous apprêtons à nous rendre à Paris... Mais ce sera pour la prochaine Gazette de Ban Pangkhan en attendant comme j'aime à le dire :

Paille Kheundheu...